Frais ou fumé, mangeons du poisson… de nos lacs!
- 22 mai 2020
- Tania Brasseur Wibaut, Patrimoine Culinaire Suisse
Fruits, légumes, charcuteries, fromages: actuellement, les produits suisses ont la cote auprès du public. Mais il est un produit auquel les consommateurs pensent un peu moins: le poisson. Et qui dit poisson du lac ne dit pas forcément perche…
Parmi les rares aspects positifs de ces dernières semaines de semi-confinement, on peut citer l’engouement de la population suisse pour les circuits courts. Passé le contrecoup de la fermeture des marchés, de nombreux producteurs ont montré leur faculté d’adaptation en optimisant les solutions de vente directe ou de livraison de paniers. Et nous sommes nombreux à les avoir soutenus, en redécouvrant le plaisir d’acheter des produits de proximité… et de les cuisiner!
Alors continuons sur cette lancée et poursuivons nos explorations. Les pêcheurs professionnels se lèvent chaque jour avant l’aube pour nous proposer une grande diversité de poissons. Oublions pour une fois les sempiternelles perches – ça tombe bien, leur pêche est fermée en mai – et osons le gardon, la truite, l’omble ou la tanche! Cuisiner du poisson frais vous fait peur? Alors pourquoi ne pas essayer leur version fumée?
L’inventaire du Patrimoine culinaire nous apprend que les poissons fumés sont tous du genre des corégonidés, mais qu’ils font l’objet de dénominations différentes selon les lacs et constituent donc autant de spécialités locales. Féra, bondelle, palée, gravenche… Poissons entiers ou en filets… Fumés à chaud, fumés à froid…
De quoi patienter avant votre prochain barbecue entre amis. Tiens, vous avez déjà essayé le brochet grillé?
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